Carnets de bord

C'est là où vous trouverez un résumé de nos parties, que vous pouvez bien sûr compléter.

Bonne lecture !

Au soir du 3 septembre 17.., sous le règne d’Anne Stuart,reine d'Angleterre,

Moi, John McFloyd, présent capitaine du Bonaventure, jure d’écrire la vérité et uniquement la vérité.

Mr A. Smith, quartier-maître, vient de compléter les effectifs de l’équipage qui sont portés au nombre de 101 âmes, si je puis l’écrire ainsi. Le Bonaventure est donc prêt à prendre la mer, dès demain à la marée montante.

Au soir du 4 septembre 17..,

Le Bonaventure a depuis longtemps quitté Portsmouth et les côtes d’Angleterre. L’équipage est un ramassis d’ivrognes et de sauvages. C’est pourquoi, j’ai interdit l’alcool et les jeux, comme tout bon capitaine.

(…)

Au soir du 29 septembre 17..,

Deux matelots ont été surpris à jouer des jeux d’argent. Ils ont été punis de 7 coups de fouet ou lieu de la mort, car cette dernière n’est rien sans le juste repentir. Un des deux sauvages a jugé bon d’intervenir, il a été mis aux fers.

Au soir du 12 octobre 17..,

Cela fait une semaine que je souffre de maux de ventre, sans doute à cause de ce guérisseur sauvage, incapable de soigner la maladie la plus simple…

(…)

Au soir du 24 octobre 17..,

Je suis sûr qu’on a voulu m’empoisonner ! Sur ce navire, tout le monde m’en veut. Je ne peux compter que sur mon fidèle bosco, Caïn Miller. Heureusement, mon état semble s‘améliorer.

(…)

Au soir du 26 octobre 17..,

Le Bonaventure vient d’essuyer une terrible tempête qui a duré deux jours environ. Les dégâts sont importants : le grand-mat a été rompu à sa base et dû être coupé, la cale inondée et un mètre d’eau subsiste encore. Plaise à Dieu qu’on trouve une terre pour effectuer les réparations.

Le matin du 28 octobre 17..,

Terre ! Une île, pas très grande, a été aperçue au Sud-Ouest. Elle semble déserte, mais un village incendié a été vu sur la place, prudence donc…

Le 28 octobre 17.. à midi,

Le capitaine McFloyd est mort, empoisonné, ainsi que le bosco Caïn Miller. Le navire est la proie de l’équipage mutiné. Le canonnier, August Flint, et moi-même, Thomas Barclay, second, nous nous sommes réfugiés dans le carré des officiers. Que Dieu nous vienne en aide…

Aziraphale a écrit:

Le capitaine McFloyd est mort, empoisonné

Même pas vrai...

Et puis, vous savez comment on appelle ce salaud rongé par la vermine dans l'equipage depuis qu'il est décédé?

Un mort aux rats...

Un nouveau départ

Portsmouth, Angleterre, le 3 septembre 170...

Dans une taverne du port, Angus Smith, quartier-maître du Bonaventure, compléta les effectifs de son navire. Parmi les personnes recrutées, Djibriil Makulume, chasseur africain, en tant qu’aide infirmier et Robert, un lord anglais pris comme passager. Afin de fêter leur départ pour le Nouveau Monde, le médecin du navire, Xiu Aq Ox Balam dit Tom, un prêtre aztèque, offrit plusieurs tournées générales. Djibriil gagna le respect de ses camarades en battant au bras de fer William, un colosse. Tom devint la risée des autres marins après avoir essuyé un refus brutal d'une accrote demoiselle. Il se rattrapa avec une nouvelle tournée générale.

Après un telle soirée, le réveil fût rude. John Mc Floyd, le capitaine, outré par la tenue de son équipage, se lança dans un discours fanatique sur la discipline et la sobriété de la marine anglaise et interdit strictement l’alcool ainsi que les jeux à son bord. Puis, le Caïn Miller, bosco, divisa l’équipage en deux bordées, celle d’équipage et celle d’artillerie, et en profita pour les insulter copieusement.

Les jours se déroulèrent plutôt calmement. Les premiers furent mis à profit pour explorer le navire et découvrir sa vie. Mais plus la terre s’éloignait et plus le moral baissait. L’alcool, fourni par Edward Silvershands, le cambusier, coulait à flots et les jeux d’argent se multiplient. Le capitaine commença à se méfier et finit par prendre sur le fait deux marins. Ceux-ci reçurent 7 coups de fouet chacun. Djibriil s’interposa et fût mis à fond de cale.

Des rumeurs de mutinerie commencèrent à naître. Par vengeance, Tom versa un analgésique dans la nourriture de Mcfloyd. Le climat est de plus en tendu. Le médecin tenta d’empoisonner le capitaine, la tentative échoua, mais Mcfloyd était très affaibli.

Aux abords du Nouveau Monde, une tempête éclata. Plusieurs hommes perdirent la vie, le grand-mat dût être coupé et la cave fût inondée. Les conspirateurs, (Robert, Tom et Djibriil), essaient de faire passer le capitaine par dessus-bord, mais échouent. Au sortir de la tempête, deux constatations : les autres navires avaient disparu et il faut rapidement trouver un endroit pour réparer. Au bout d’une journée de navigation, un bref cri retentit de la vigie : Terre en vue!

L’île était relativement petite et fortement boisée. Sur la plage, les ruines d’un village incendié. L’équipage se divisa en plusieurs parties : une petite équipe restait avec le maître calfat pour réparer la cale et surveiller le navire, trois autres dirigées par le canonnier, le pilote et le médecin allaient explorer les environs et s’assurer que l’île était bien déserte et une cinquième dirigée par le capitaine et le bosco érigera un fort.

Le groupe du médecin se diriga rapidement vers le village, celui-ci était indien. L’incendie était récent, environ une semaine. Des traces de pas mènaient à la jungle. Les aventuriers étaient en train de l’explorer, lorsque Tom découvrit un jeune indien taïnos, un adolescent, effrayé. Réussissant à gagner sa confiance, l’aztèque se fait guider vers une communauté taïnos, survivante des massacres. Soucieux pour leur survie, Tom ordonna aux indiens de rester cachés.

Pendant ce temps, le reste du groupe parlait de mutinerie et cherchait à gagner un maximum d’alliés. Parmi les officiers, seul Angus semblait véritablement favorable à une révolte. De toute façon, la première chose à faire était d’empoisonner le capitaine et son âme damnée, le bosco…

Sur la plage, Robert proposa un thé au capitaine, son dernier, alors que le bosco eût également droit à son dernier verre de rhum…

L’équipage au complet se rassembla sur le pont. Le capitaine John McFloyd est mort, il faut le remplacer. La majorité de l’équipage proposa un vote. Le canonnier prôna la procédure habituelle : le second remplace le capitaine jusqu’à ce qu’on arrive au port. Se heurtant au refus des matelots, le canonnier se réfugia dans le carré des officiers, suivi du second.

Dès que le vent soufflera

Ile mystérieuse, Caraïbes, le 28 octobre 17...

Après délibération, l’équipage décide d’attribuer le poste de capitaine au quartier-maître Angus Smith, Lord Robert est nommé enseigne. Puis, on vote la chasse-partie, chacun propose ses idées. Le soir vient, pour fêter leur nouvelle liberté les hommes vident plusieurs tonneaux de Château-Neuf du Pape. On chante, on danse…
Le lendemain, l’équipage se scinde en différent groupe : Un groupe mené par Djibriil va chasser au Nord-Ouest, un autre groupe se lance dans la construction de cabanes, un troisième commence à décharger le Bonaventure afin de la réparer, une quatrième pêche, Tom se rend au marais vérifier les éventuels risques de contamination et Angus va parler au second et au canonnier pour essayer de les convaincre.
Au cours de la chasse, Djibriil arrive sur une plage et découvre un homme inconscient. Il a visiblement passé plusieurs jours dans l’eau. A ses vêtement, il semble être un officier, mais il ne porte aucun galon. Le groupe le ramène auprès de Tom.

Une semaine passe, le Bonaventure est couché sur son flanc, on profite des réparations pour le maquiller, Tom sculpte une nouvelle figure de proue : une femme aux jambes légèrement écailleuses, avec une paire d’ailes. Il ne reste plus qu’à trouver un nom au navire !

Pendant ce temps, le naufragé est sorti de son état comateux. Il n’est visiblement pas anglais à la langue qu’il parle. Il dit s’appeler Johannes Van Eyck et semble être une fervent pratiquement de la foi catholique. Il possède comme seul équipement : une magnifique paire de pistolets de Nantes et un sabre. Il dit que son navire a été attaqué par de mystérieux pirates naviguant sous un pavillon bleu, avec une sorte de croix, mais il n’est pas sûr, surmonté d’une couronne...

L’île, Caraïbes, le 4 novembre 17..

Le capitaine Angus convoque une assemblée pour faire le point. On décide de rebaptiser le navire Phénix des flots, ce qui provoque un petit délire mystique chez Johannes Van Eyck. Il faut également décider de l’endroit où vendre la marchandise. Ce sera Port Royal, destination initiale du Bonaventure.
Au bout d’une semaine, le temps de finir les réparations, de faire des réserves et de cacher les marchandises qui resteront sur l’île, nos pirates reprennent la mer. Après un voyage sans histoire*, ils atteignent enfin Port-Royal.
Les forbans arrivent sans trop de mal à vendre la marchandise à un prix légèrement inférieur. Entre temps, Robert et son fidèle conseiller en mode, le barbier, commande une nouvelle tenue. Tom et Johannes sont dans une taverne, une servante, Clara, tombe sous le charme de l’Aztèque, Van Eyck se lance dans un discours passionné qui retient l’attention de plusieurs personnes. Nos forbans apprennent également qu’un étrange groupe de pirates, battant un pavillon correspondant à peu près à la description de Johannes, sème la terreur et ne laisse pas ou peu de survivants, mais les marchandises à part l’or sont épargnées…

* La faute au MJ

Port-Royal, Caraïbes, 7 novembre 17..

Différents membres d'équipage du Phénix des flots vident des verres dans une taverne, lorsque un homme insulte Tom, l'aztèque. S'ensuit une bagarre durant laquelle Johannes von Eyck abat un homme pendant que Lord Robert et Tom discute de religion tout en évitant les tables, chaises et verres qui volent à travers la salle. Ensuite, lord Robert et Tom sortent, juste avant que la milice entre. A ce moment, Johannes est arrêté avec d'autres membres de l'équipage tandis que Lord Robert et Tom file un individu suspect* qui les mène à une riche bâtisse. Tom reconnaît enfin l'individu qu'il avait déjà rencontré et décide de rentrer au navire.

Pendant ce temps, Johannes tente de récupérer ces pistolets et la liberté. Pour ce faire, il dessine une carte au trésor, promet de l'argent et assure qu'une de ses chaussures est magique et peut exaucer les souhaits.

Le lendemain, accompagné du capitaine Angus, Lord Robert et Tom vont payer la caution qui s'élève à 700 pièces de huit, puis finalement 300 après une négociation serrée.

Après cet épisode chacun reprit ses occupations.

* "Un PNJ mystérieux et important"

C'était pas 300 pièces de huit et l'assurance d'une bonne pub' dans le peuple aztèque?

Sinon, on peut aussi dire que la part d'argent de chaque membre de l'équipage a été ramenée à 300 pièces de huit pour la cargaison monstrueuse qu'on a vendue, qu'il reste 1000 pièces de huit dans la caisse commune, et qu'on a racheté des canons, de la poudre, de la bouffe, du matos pour l'île et autres trucs pour la différence. (Ca s'appelle un coup de pouces entre MJs Azi... lol!)

El' a écrit:

(Ca s'appelle un coup de pouces entre MJs Azi... lol!)

Azi méfie toi c'est un coup à ce qu'il te demmande de le soutenir en contrepartie la prochaine fois qu'il nous amputera...

Oui c'était bien 300 pièces de huit, une petite faute de frappe en voulant taper trop vite.

L'idée est bonne. Je vais réfléchir à ce problème d'argent, après le 10 octobre environ.

Est-ce que j'ai vraiment besoin qu'on me rappelle de me méfier de El' ? Je m'étonne encore que mon nouveau corps soit encore entier après la partie d'hier.

C'est pour pas faire trop peur à Flex en fait...

Sinon, dans L5A comme dans la vie, les faveurs et els coups de pouce, ca se rend toujours un jour... Yeck Yeck Yeck...

(Et apres je me plains et m'etonne que personne ne me fasse confiance... Foutage!!! )